NOTES
La fondation de ce club est indiquée par Guizot (ouvrage cité, p. CVII), mais dans une toute autre perspective -voir plus bas la note à: « comme plus tard Molière ». « Mais rien n'indique d'ailleurs que Shakspeare ait obtenu d'Elisabeth et à sa cour des marques de distinction supérieures ou même égales à l'accueil que recevait de Louis XIV Molière, comme lui comédien et poëte; ainsi que Molière, Shakspeare, si l'on en excepte son intimité avec lord Southampton, chercha surtout ses relations habituelles parmi les gens de lettres dont il avait probablement contribué à relever la condition sociale. Le club de la Sirène, fondé par sir Walter Raleigh et où se réunissaient Shakspeare, Ben-Johnson, Beaumont, Fletcher, etc., a été long-temps célèbre par l'éclat des combats d'esprit que s'y livraient Ben-Johnson et Shakspeare, jeu frivole où la vivacité de celui-ci lui donnait un immense avantage sur la lenteur laborieuse de son rival. »